Paniqué [lina]

Gabriel avait eut de drôles de sensations, depuis peu, il voyait des choses la nuit, même le jour des qu’il fermait les yeux, et cette fois, peut être parce que tout cela devenait trop violent, il décida de venir voir Lina, lui parler, en effet, depuis qu’elle avait croisé Cynthia, qu’elle avait touché son épaule, et son âme par accident, il se voyait occupé a arracher la vie d’une femme qu’il connaissait pas, il se voyait contrôler la terre pour tuer un homme, il voyait des visions de pleurs, de tristesses, de haine, de chagrin, et ca lui faisait mal, oui il avait mal de voir cela sans cesse… Pourquoi ces visions ? Il ne savait pas, non… Enfin, il arriva, habillé un peu de travers, un jeans bleu, un t shirt gris, une veste bordeaux, il avait fait a la va vite, et était devant la porte du Studio de Lina, venant frapper à cette porte… Il ne savait pas trop pourquoi, mais il avait confiance en elle, une confiance aveugle, depuis le début de leur rencontre, il était sur que cette femme était la plus sincère du monde, il avait toujours sentit comme un certain réconfort près d’elle, même si au fond de lui, il craignait qu’elle le prenne pour un fou, aie, oui ca lui faisait vraiment peur…

Bref, il leva le regard vers cette porte, frappant encore a celle-ci en priant pour qu’elle soit chez elle, même si il était 4 heures du matin, l’appelant, un peu comme paniqué…

« Lina ? Lina… »

Il avait la sensation de devenir fou, et il recommençait a avoir des sueurs froides qui coulaient sur son front.

La nuit était tombée depuis longtemps sur la ville de San Francisco. Lina avait eu du mal à s'endormir, tournant et retournant dans son lit. Mais elle s'y était habituée. Depuis qu'elle était en charge de la protection de Gabriel, ses nuits étaient devenues de plus en plus difficiles. Des cauchemars la plupart du temps...
Mais cette nuit, aucun rêve ou autre ne vint troubler son sommeil et elle n'aurait jamais pensé une seule seconde voir Gabriel débarquer chez elle si tard la nuit.
Quelqu'un frappa à la porte de son studio plusieurs fois. Lina ne le réalisa pas de suite et, comme si elle se trouvait dans un de ses cauchemars, elle ne fit que plaquer son oreiller sur sa tête, espérant ainsi faire taire ce bruit. Bientôt, elle crut entendre son nom... Son oreiller projeté loin devant elle, s'écrasant contre le mur, Lina venait de bondir de son lit. Maintenant éveillée, elle se précipitait vers la porte qui était redevenue silencieuse. Qui était-ce ? Pieds nus, elle appuya sa main sur la poignée et lentement la porte s'ouvrit, laissant apparaitre la silhouette de Gabriel.

Gabriel ? Mais... que fais-tu ici ?

Il n'avait pas l'air bien et de suite, le coeur de Lina commençait à battre de plus en plus fort. Une peur indescriptible l'envahit.

**Et si... non impossible, pas encore...**

Qu'est ce qui se passe ? Tu vas bien ?

Gabriel regarda la porte s’ouvrir, et des qu’elle dit les premiers mots, il se jeta sur elle, venant se jeter dans ses bras, comme cherchant du réconfort, comme si ces visions arrêtaient pas de le hanter, venant cacher son visage dans le cou de la jeune femme, versant quelques larmes, même sur le moment, il était perdu, ne comprenait rien de ce qui ce passait, il en tremblait même, comme un humain qui avait vu pour la première fois un démon…

« Je sais pas a qui parler… J’ai… je me sens mal Lina…. »

Lâcha t’il la voix tremblante, non, il ne s’était pas éveillée, c’était bien trop tôt d’ailleurs, mais chaque contact avec une personne venant du futur était un danger, encore plus si la personne était corrompue, car chaqu’un avait en eux une trace de l’Entité, et cette trace, au contact physique laissait une marque sur Gabriel, en touchant Cynthia, il avait vu le malheur qui la hantait a cause de ca, et ca le hantait lui aussi maintenant… comme si il avait touché son âme… ce qui était en faite le cas…

« Je n’arrête pas de voir des choses, ca arrête pas… depuis que j’ai croisé cette femme dans la rue… Ca m’en fait mal de tête, si tu savais les horreurs que je vois… »

Il parlait toujours avec cette voix tremblante, la serrant contre lui, totalement sous un effet de panique, oui il tentait de se contenir, mais c’était trop fort, surtout que pendant un moment, il était sur d’être le responsable du malheur de la jeune femme qu’il a croisé, il était sur d’être en faute, et comprenait pas pourquoi, comment, il comprenait plus…

« Y a que toi en qui j’ai confiance, tu as toujours été si sincère… »

» Lina Obryan